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Le Petit Lapin Blanc
 Cette histoire se passe dans un pays ou
les hivers sont très froids et où la neige recouvre
tout d'un épais manteau blanc.
On
y trouve de petits animaux, gentils, qui ne veulent de mal à
personne et se nourrissent, qui d'herbe comme les lapins ou les
daims (tu sais, comme Bambi), d'autres
de noisettes comme l'écureuil, de glands comme le sanglier
et ses petits marcassins tout mignons etc ...
Ces
petits animaux y vivaient heureux, mais toujours attentifs, car
les prédateurs, tu sais, ceux qui se
nourrissent d'autres animaux comme les renards, les rapaces ...
étaient toujours proches, prêts à les croquer.
Tu
sais, ils ne sont pas vraiment méchants, c'est la loi de
la nature.
Malheur au plus faible,
qui n'a pas su se cacher ou se sauver à temps.
Tous
doivent se nourrir et parfois aussi nourrir leur petite famille
et la recherche de nourriture occupe la majorité de leur
temps, les plus petits et les moins forts profitant de la nuit ou
les prédateurs risquent moins de les repérer et d'en
faire leur repas.
L'hiver n'arrange
pas les choses, la nourriture est plus rare et les poussent parfois
à s'éloigner plus que d'habitude de leurs terriers,
nids ou cachettes.
 C'était
un jour d'hiver très très froid, tu sais lorsque l'eau
se transforme en glace, même dans les rivières.
Dans
la forêt, un petit oiseau, tout ébourriffé par
le froid (en fait il gonfle son plumage pour
se protéger du froid, çà lui fait comme une
couette), se tenait sur une haute branche.
Profitant
d'un petit rayon de soleil, il se mit à lisser ses plumes,
et, se faisant, se mit à bouger au risque de se faire repérer
par un aigle qui vole au-dessus de lui, haut dans le ciel.
Et
soudain, l'aigle, dont la vue perçante lui
permet de repérer de tout petits animaux depuis là-haut,
le voit et plonge sur lui.
Le
petit oiseau, qui a entendu le bruit, s'envole à la vitesse
de l'éclair et dans sa fuite, heurte une grosse branche et
tombe dans la neige qui le recouvre et le cache ainsi de l'aigle
qui repart dans le ciel à la recherche d'une autre proie.
A
moitié assommé, et dans la neige qui risque de le
faire mourir de froid, le petit oiseau se secoue et réussit
enfin à se dégager de la neige qui l'a sauvé.
Mais
il est maintenant au sol, et d'autres dangers le menacent, en plus
du froid.
Il lui faut vite remonter
dans un arbre qui le protégera des renards, mais il est très
fatigué de ses efforts pour se dégager et ne peut
plus s'envoler.
Il commence alors
à pleurer.
 Un
petit lapin brun,
qui passait par là, entendit les pleurs, ou plutôt
les piaillements du petit oiseau qui, s'il restait là, allait
mourir de froid.
Lui n'avait
pas froid avec son épaisse fourrure, mais il était
aussi en grand danger car facilement repérable par sa couleur
sur le grand manteau blanc
neigeux.
Il s'approcha, au risque
de se faire repérer par l'aigle qui tournait toujours là-haut,
et lui demanda ce qu'il faisait là et qu'il fallait vite
se cacher.
Le petit oiseau lui
raconta ce qui s'était passé et que, transi de froid
et fatigué, il ne pouvait plus s'envoler.
PIAF,
puisque tel était son nom, dit à LAPINOU, le
lapin, de ne pas rester là car il était très
facilement repérable et que lui n'en avait plus pour longtemps
avant de mourir.
LAPINOU,
qui était très brave, dit qu'il allait aider le pauvre
PIAF.
Creusant un trou
dans la neige, tu sais, les lapins sont très
forts pour faire celà, il s'y blottit et prit PIAF
dans ses bras, euh, non, entre ses pattes, pour le réchauffer
avec sa belle fourrure.
Avec
cette chaleur, et ce réconfort, PIAF commençait
à se sentir mieux et arrêta de pleurnicher.
LAPINOU,
qui avait vu l'aigle, continua de creuser doucement pour mieux
les cacher et se mit à prier que PIAF puisse vite
s'envoler et que lui puisse aller retrouver sa petite famille.
 Soudain,
une grande lueur illumina leur cachette.
Cà
y est, on est perdus, se dirent-ils, quand une voix leur dit : "N'ayez
pas peur, c'est moi LEA, la fée des animaux. PIAF,
tu es maintenant assez fort pour regagner ton arbre, tu as de la
chance d'avoir trouvé un ami.".
PIAF
s'ébroua, remercia LAPINOU, son nouvel ami, et s'envola
vers les hautes branches.
LEA,
restée seule avec LAPINOU, le félicita de son
courage et lui dit que désormais, tous les lapins des pays
froids seraient blancs
l'hiver pour mieux se protéger.
Ainsi
fut fait.
LAPINOU remercia la
fée et courut vite à son terrier ou il retrouva sa
petite famille devenue toute blanche.
 ET
C'EST AINSI, QUE DESORMAIS, LE LIEVRE POLAIRE EST BRUN
L'ETE ET BLANC
L'HIVER, et ceci est une réalité
!
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