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Ours brun
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Voir aussi la Plaquette sur l'Ours des Pyrénées éditée par FERUS
Voir aussi des Blagues sur les Ours dans les pages Humour

Expressions françaises

Aller aux : Proverbes - Citations - Fables

Ours mal léché : personne mal élevée (j'en connais un particulièrement bien)

Proverbes choisis

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Il ne faut pas vendre la peau de l'ours, avant de l'avoir tué.

Les armes des ours, lions et tigres sont leurs dents, des médisants et des calomniateurs leurs méchantes langues.

S'il n'y avait pas de femmes, les hommes seraient des ours mal léchés.

Version juive d'un proverbe connu : Il faut pas vendre la peau de l'ours. Il faut la louer...

Version juive tailleur du Sentier : il ne faut pas tuer l'ours avant d'avoir vendu sa peau.

Citations choisies

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J'ai un bon moyen pour juger mes employeurs : ils sont civilisés s'ils ont un chat sur le canapé et un petit ours sur le lit.
[ Concha Suares ]

La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles.

[ Gustave Flaubert ]

L'ours est fidèle, monogame et bisannuel dans ses devoirs conjugaux.

[ Alexandre Vialatte ]

Avec ce mot, devoir, on fait danser le citoyen comme un ours avec une musette.

[ Rémy de Gourmont ]

Fables choisies

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LA LIONNE ET L'OURSE
Mère lionne avait perdu son fan :
Un chasseur l'avait pris. La pauvre infortunée
Poussait un tel rugissement
Que tout la forêt était importunée.
La nuit ni son obscurité,
Son silence et ses autres charmes,
De la reine des bois n'arrêtaient les vacarmes :
Nul animal n'était du sommeil visité.
L'ourse enfin lui dit :« Ma commère,
Un mot sans plus : tous les enfants
Qui sont passés entre vos dents
N'avaient-ils ni père ni mère ?
- Ils en avaient. - S'il est ainsi,
Et qu'aucun de leur mort n'ait nos têtes rompues,
Si tant de mères se sont tues,
Que ne vous taisez-vous aussi ?
- Moi, me taire ! moi, malheureuse ?
Ah ! j'ai perdu mon fils! il me faudra traîner
Une vieillesse douloureuse !
- Dites-moi, qui vous force à vous y condamner ?
- Hélas ! c'est le destin, qui me hait. » Ces paroles
Ont été de tout temps en la bouche de tous.
Misérables  humains, ceci s'adresse à vous.
Je n'entends résonner que des plaintes frivoles.
Quiconque en pareil cas, se croit haï des cieux,
Qu'il considère Hécube, il rendra grâce aux dieux.

L'OURS ET LES 2 COMPAGNONS
Deux compagnons, pressés d'argent,
A leur voisin fourreur vendirent
La peau d'un ours encor vivant,
Mais qu'ils tueraient bientôt, du moins à ce qu'ils dirent.
C'était le roi des ours, au compte de ces gens.
Le marchand à sa peau devait faire fortune ;
Elle garantirait des froids les plus cuisants :
On en pourrait fourrer plutôt deux robes qu'une.
Dindenaut prisait moins ses moutons qu'eux leur ours :
Leur, à leur compte, et non à celui de la bête.
S'offrant de la livrer au plus tard dans deux jours,
Ils conviennent de prix, et se mettent en quête,
Trouvent l'ours qui s'avance et vient vers eux au trot.
Voilà mes gens frappés comme d'un coup de foudre.
Le marché ne tint pas, il fallut le résoudre :
D'intérêts contre l'ours on n'en dit pas un mot.
L'un des deux compagnons grimpe au faîte d'un arbre ;
L'autre, plus froid que n'est un marbre,
Se couche sur le nez, fait le mort, tient son vent ;
Ayant quelque part ouï dire
Que l'ours s'acharne peu souvent
Sur un corps qui ne vit, ne meut, ni ne respire.
Seigneur Ours, comme un sot, donna dans ce panneau .
Il voit ce corps gisant, le croit privé de vie ;
Et, de peur de supercherie,
Le tourne, le retourne, approche son museau,
Flaire aux passages de l'haleine.
«C'est, dit-il, un cadavre ; ôtons-nous, car il sent.»
A ces mots, l'ours s'en va dans la forêt prochaine.
L'un de nos deux marchands de son arbre descend,
Court à son compagnon, lui dit que c'est merveille
Qu'il n'ait eu seulement que la peur pour tout mal.
«Eh bien ! ajouta-t-il, la peau de l'animal ?
Mais que t'a-t-il dit à l'oreille ?
Car il t'approchait de bien près,
Te retournant avec sa serre.
- Il m'a dit qu'il ne faut jamais
Vendre la peau de l'ours qu'on ne l'ait mis par terre

L'OURS ET L'AMATEUR DES JARDINS
Certain ours montagnard, ours à demi léché,
Confiné par le Sort dans un bois solitaire,
Nouveau Bellérophon vivait seul et caché.
Il fût devenu fou : la raison d'ordinaire
N'habite pas longtemps chez les gens séquestrés.
Il est bon de parler, et meilleur de se taire ;
Mais tous deux sont mauvais alors qu'ils sont outrés.
Nul animal n'avait affaire
Dans les lieux que l'ours habitait :
Si bien que, tout ours qu'il était,
Il vint à s'ennuyer de cette triste vie.
Pendant qu'il se livrait à la mélancolie,
Non loin de là certain vieillard
S'ennuyait aussi de sa part.
Il aimait les jardins, était prêtre de Flore,
Il l'était de Pomone encore.
Ces deux emplois sont beaux ; mais je voudrais parmi
Quelque doux et discret ami :
Les jardins parlent peu, si ce n'est dans mon livre :
De façon que, lassé de vivre
Avec des gens muets, notre homme, un beau matin,
Va chercher compagnie et se met en campagne.
L'ours, porté d'un même dessein,
Venait de quitter sa montagne.
Tous deux, par un cas surprenant,
Se rencontrent en un tournant.
L'homme eut peur : mais comment esquiver ? et que faire ?
Se tirer en Gascon d'une semblable affaire
Est le mieux : il sut donc dissimuler sa peur.
L'ours très mauvais complimenteur,
Lui dit :« Viens-t'en me voir.» L'autre reprit :« Seigneur,
Vous voyez mon logis ; si vous me vouliez faire
Tant d'honneur que d'y prendre un champêtre repas,
J'ai des fruits, j'ai du lait : ce n'est peut-être pas
De Nosseigneurs les ours le manger ordinaire ;
Mais j'offre ce que j'ai.» L'ours accepte ; et d'aller.
Les voilà bons amis avant que d'arriver ;
Arrivés, les voilà se trouvant bien ensemble :
Et bien qu'on soit, à ce qu'il semble,
Beaucoup mieux seul qu'avec des sots,
Comme l'ours en un jour ne disait pas deux mots,
L'homme pouvait sans bruit vaquer à son ouvrage.
L'ours allait à la chasse, apportait du gibier ;
Faisait son principal métier
D'être un bon émoucheur, écartait du visage
De son ami dormant ce parasite ailé
Que nous avons mouche appelé.
Un Jour que le vieillard dormait d'un profond somme,
Sur le bout de son nez une allant se placer
Mit l'ours au désespoir ; il eut beau la chasser.
«Je t'attraperai bien, dit-il, et voici comme.»
Aussitôt fait que dit : le fidèle émoucheur
Vous empoigne un pavé, le lance avec roideur,
Casse la tête à l'homme en écrasant la mouche ;
Et non moins bon archer que mauvais raisonneur,
Raide mort étendu sur la place il le couche.  
Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami ;
Mieux vaudrait un sage ennemi.

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